L’ensemble des interventions qui ont pour objectif de corriger les défauts réfractifs constatés sur les yeux constituent la chirurgie réfractive. Cette opération comporte cependant des limites et ne s’applique pas à toutes les pathologies oculaires. Les progrès de la médecine ont élargi le champ d’action de la technique, notamment grâce aux performances du laser. Sans essayer de tourner autour du pot, voici notre focus centré sur les applications et le fonctionnement de la chirurgie réfractive.
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La chirurgie réfractive : définition, rôle et fonctionnement
La chirurgie réfractive est une branche de la chirurgie ophtalmique qui s’occupe de la correction de certaines anomalies de l’œil comme l’hypermétropie, l’astigmatisme et la myopie. L’objectif de la spécialité est de rendre le port des lunettes et/ou des lentilles de contact dispensables pour le patient. Prenez un rendez-vous dans une clinique des yeux à Marseille afin de vous assurer une vision corrigée. En guise de rappel, la constitution de l’œil révèle divers éléments comme la cornée. La composition de la cornée révèle à son tour l’épithélium et le stroma, deux tissus indispensables constitués respectivement de cellules épithéliales et de fibres de collagène.
Le rôle de la cornée est indispensable pour une excellente vision, une sorte de puissante lentille naturelle. Pour que l’image de l’objet dans votre champ de vision soit reçue par la rétine, la cornée doit s’occuper de la convergence des rayons de lumière. Dès lors, une malformation de la cornée (déformation ou longueur inadéquate) entraine l’altération de la netteté de l’image. La chirurgie réfractive apparait donc pour agir sur le rayon de courbure de la cornée dans le but de régler (élever ou diminuer) la puissance optique.
La sculpture de la cornée s’effectue au moyen d’un laser à excimère. Cette technique au laser opère l’émission d’un rayon ultraviolet de manière à agir sur la cornée après l’absorption énergétique. La myopie est généralement caractérisée par des yeux trop longs. Dans le cas de cette pathologie qui présente une vision lointaine floue, la chirurgie réfractrice effectue la diminution de la courbure de la cornée. L’hypermétropie, au contraire, présente des yeux trop courts ainsi qu’un aplatissement de la cornée. Raison pour laquelle la chirurgie réfractive va agir sur la cornée en augmentant sa courbure.
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Le déroulement de la chirurgie réfractive
Pour commencer, le patient ne doit pas avoir des lentilles en contact avec ses yeux pendant les deux jours précédant la chirurgie oculaire. Cette précaution a pour but d’éviter toute irritation de la surface oculaire au moment de l’intervention. Le chirurgien qui s’occupe de l’intervention doit impérativement avoir une formation relative aux techniques de chirurgie réfractive. Dans la majorité des cas, l’opération est une chirurgie bilatérale (des deux yeux). Une anesthésie locale est nécessaire pour une chirurgie réfractive, mais les soins sont ambulatoires.
Sur place, le blépharostat maintient l’écartement des paupières du patient après qu’il se soit mis en position allongé. Le patient devra garder le regard rivé vers un point lumineux durant cette chirurgie de l’œil. Gardez à l’esprit que le contrôle de la technique se fait par le chirurgien ophtalmologue au moyen d’un ordinateur de manière à limiter les risques peropératoires. Pour les plus sceptiques, sachez que la modernité des lasers en fait des outils capables de suivre les yeux même s’ils sont légèrement en mouvement. Comptez environ 15 minutes pour le traitement de chaque œil par chirurgie réfractive. Néanmoins, le laser n’a besoin que de quelques secondes pour agir. Pour finir, veillez à vous procurer une lentille postopératoire en guise de pansement de l’œil.
Conclusion
En somme, il y a lieu de retenir que la chirurgie réfractive est indispensable pour toutes les victimes de pathologies oculaires correspondantes. L’intervention facilite la vie aux myopes ainsi qu’aux hypermétropes depuis plusieurs années. Du moment que la modernité du laser à excimère offre de meilleurs résultats, les probabilités de complication ne peuvent que tendre vers le chiffre nul.
